Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Anliladogulé
19 août 2020

Suite de l'histoire d'une découverte incroyable dans un jardin public par 4 garçons de 11 à 12 ans. Sans l'usage des play-mobils

Suite de l'histoire à la date du 16 septembre 2019 sur ce blog

sur ce lien retour au sommaire

Racontée dans la semaine du 3 au 6 août 2020

L'on se rappelle que nous avions laissé nos quatre garçons, Claude, Pierre, Marc et Jean-Luc le lendemain du nouvel an de cette année là, consécutive à celle de leur découverte sous la terre d'un drakkar de Viking échoué dans ce qui devait être autrefois une enclave de port et qui était devenu un jardin public. Ce matin-là, 2 janvier, ils étaient dans la soue de la ferme de la grand-mère de l'un d'eux et ils se concertaient autour des fruits de la recherche de Claude sur les blasons qu'ils avaient relevés sur les pièces qu'ils avaient commencé à dégager de leur carcan de rouille. Claude, en effet, avait identifié trois blasons tels qu'ils les avaient plus nettement aperçu sur les pièces où ils restaient les plus lisibles visuellement. C'était le blason de l'Aquitaine, celui de la Basse-Neustrie et celui du Comté de Flandre. Ils étaient parvenus à ce point de leur réflexion où ils se disaient , si l'on prend la carte de la France actuellement, ces 3 régions côtières définissent le bas du littoral de la France, l'Aquitaine et le haut, la Basse-Neustrie étant appelée aujourd'hui et depuis l'an 911 la Normandie, et tout en haut la Flandre qui incorpore aujourd'hui la Belgique. "Vous voyez il manque tout le littoral vendéen et breton"  s'exclama Claude. C'était en effet étonnant. Les quatre garçons d'une commune complicité, se mirent à examiner de plus près les pièces qui semblaient avoir à leur face des dessins de blasons différents de ceux qu'ils avaient bien identifiés pour ces 3 régions. Et à force de rapprochement des pièces qui délivraient des parties visibles de blasons qui se ressemblaient un peu, ils parvinrent - c'était maintenant plus facile parce qu'ils savaient ce qu'ils recherchaient, à savoir un autre blason - à identifier en reproduisant le dessin sur du papier, un nouveau blason. Et là ils se réjouirent très vite car, ils étaient en train de vivre la progression de leur découverte, en effet, le blason du Royaume de Bretagne fut très vite identifié, car Claude avait ramené le livre emprunté à la Bibliothèque où figuraient tous les blasons de cette période de l'Histoire des territoires qui sont devenus la France.

Leur joie ne s'arrêta pas car aussitôt qu'ils comprirent que les pièces qu'ils avaient trouvées dans ce sous-fond du coffre provenaient de toutes les côtes du littoral de la France d'aujourd'hui, ils se dirent avec enthousiasme, il faut que l'on comprenne le rapport entre les huit parchemins et ces quatre parties du littoral, Aquitaine - Bretagne - Normandie - Flandre. Ils étaient "pétillants"  car ils sentaient tous qu'ils "brûlaient" au sens où l'on dit être tout près de trouver. Jean-Luc cependant les calma en faisant observer qu'entre le Royaume d'Aquitaine et le Royaume de Bretagne, il manquait la côte vendéenne. Claude se pencha sur le livre d'histoire qu'il avait emprunté en même temps que celui des blasons et amena très vite une réponse à l'observation posée par Jean-Luc. Le Comté du Poitou était rattaché à l'Aquitaine à cette époque là. Ils étaient tous revenus observer les parchemins où figuraient plusieurs indications difficiles à déceler dans leur sens mais où ils se rappelaient bien avoir vu des petits blasons dessinés dès la première ligne du texte indéchiffrable. Outre ce texte illisible parce qu'écrit dans une langue hermétique pour eux, il y avait ce tracé de littoral qui les incitait à penser qu'il y avait là un rapport avec les blasons des pièces définissant tous les côtes de ce qui est devenue la France et les petits blasons des parchemins.  Et en plus il y avait aussi ces fameux petits dessins toujours en haut à gauche sur la première ligne du parchemin de chaque parchemin : un petite rectangle et à côté le dessin d'une clé orientée différemment sur chaque parchemin. la preuve qu'ils "brûlaient" leur vint très vite car ces petits blasons grossis avec une loupe qu'avait intelligemment pensé à amener Marc, permis de voir que sur chaque parchemin le blason était soit celui du Royaume d'Aquitaine, soit celui du Royaume de Bretagne, soit celui du Duché de Basse-Neustrie, soit celui du Comté de Flandre. Ok se dirent-ils, les pièces et les parchemins sont ensemble dans ce coffre parce qu'ils ont un rapport, et celui-ci semble être que le littoral dessiné sur chaque parchemin est une partie de la côte du littoral. Une fois s'être tous mis d'accord sur ce constat, leur enthousiasme baissa d'un ton, car ils buttaient sur une grande difficulté, comment en comprendre plus, il leur semblait bien pourtant qu'il y avait quelque chose de plus à comprendre puisqu'il y avait ces parchemins. S'ils n'avaient trouvé que les pièces dans le coffre la découverte serait arrivée à son terme. Ils avaient de manière incroyable découvert un drakkar qui avait dû échouer là et au fil du temps et des transformations des paysages de bord de fleuve être complétement enfoui sous la terre; dans ce bateau des Vikings ils venaient d'y découvrir un trésor de vieilles pièces. Quelles valeurs avaient-elles ? Ils se disaient que peut-être elles en avaient beaucoup, en fait ils ne savaient pas mais ils étaient d'accord pour ne pas être près à aller annoncer leur grande découverte car ils auraient aimé comprendre ces fameux parchemins avant de dévoiler leur secret.

Nous étions arrivés à midi, ce 2 janvier, et les garçons se décidèrent pour l'après-midi de retourner dans le jardin public, on ne sait jamais, si le drakkar avait encore quelques découvertes à leur fournir pour au moins avancer d'un pas dans la compréhension de ces parchemins. Maintenant qu'ils avaient compris que les pièces qu'ils détenaient correspondaient aux régions du littoral, ils trouvaient fastidieux de poursuivre la destructuration des amalgames et le grattage de chaque pièce.

 

Arrivés dans leur drakkar, ce fut un bonheur pour eux de le retrouver, car leur éloignement depuis plusieurs jours dans la poursuite de leur recherche dans la soue, plus peut être aussi l'entre-deux du nouvel an, les avait mentalement fait oublier l'ampleur de leurs travaux, il y avait ces tas de terres dispersés pour ne pas qu'ils se voient au-dessus de la haie, et il y avait cette descente qui, la retrouvant, leur paraissait maintenant très impressionnante, en effet le trou dégagé avait une profondeur de plus de 4 m, il y avait eu la première partie du trou lorsqu'ils n'avaient pour objectif que de faire une cabane souterraine qui était de 1 m 50 là où ils avait commencé à apercevoir le côté de la coque du drakkar ensuite ils avaient compris vue la forme de la partie de coque qu'ils avaient dégagée que le drakkar était peut-être couché sur le flanc - peut-être car quand ils avaient trouvé la partie de coque ils ne savaient pas si ce n'était qu'un morceau d'une coque de bateau ou tout un bateau. C'est là que lorsqu'ils découvrirent que cette partie de coque ne semblait pas se terminer et donc être un morceau qu'ils se décidérent à creuser tout ce flanc et rappelez-vous c'est après avoir creusé jusqu'à 2 m 50 en profondeur (en plus du mètre 50 vis-à-vis du sol) et qu'il décidérent à dégager la terre sur 2 mètres de profondeur cette fois vers le fond supposé de la coque qu'ils rencontrèrent le fameux objet métallique. La descente de 4 m de profondeur sur presque 2 mètres de large leur parut gigantesque, tant, quand ils étaient à la tâche en train de creuser ils ne se rendaient pas compte du travail de grands qu'ils étaient à faire. Le désir de faire une découverte avait décuplé sûrement leurs forces et en même temps les avait un peu aveuglé sur la terre qu'ils avaient remuée. Ils se remirent à creuser car le coffre qui n'était qu'un caisson en ferraille quand ils le découvrirent avait été extirpé et ils n'avaient pas prêté attention à l'éboulement de terre qui en avait résulté. Ou peut être les intempéries depuis ces derniers jours depuis leur extraction du coffre avaient produit leur effet et la terre plus assouplie ou tout au moins, moins compacte fut assez facile à enlever.

Alors qu'ils continuaient à extraire la terre en espérant enfin trouver le fond de cette coque de drakkar, Pierre toucha avec sa pioche un objet métalique car la sonorité les fit tous sursauter. L'ardeur au travail ressurgit aussitôt dans le groupe ! Ce n'était pas possible qu'ils  allaient retrouver un autre caisson ? Mais si, au fur et à mesure de ce déblaiement avide, se dégageait un caisson pareillement au premier complétement engoncé dans la rouille. Il n'avait pas la même forme, plus long mais moins haut et aussi moins large, il ressemblait à un caisson d'armes. C'est du moins ce à quoi ont aussitôt pensé nos garçons. En effet il était d'une longeur d'un mètre 20 (Jean-Luc, le plus organisé du groupe, avait un mètre dans ses poches pour le mesurer) et semblait par sa hauteur, environ 20 cm et sa largeur environ 25 cm, dimensions idéales dans la tête des garçons pour contenir des épées. Une nouvelle frénésie de joie s'empara des garçons ! Cette fois avec l'expérience du transport du précédent coffre, ils savaient comment procéder pour acheminer vers la soue, leur nouvelle découverte. 

 Comme on était encore en période de vacances scolaires de fin d'année pour quelques jours, l'entreprise de déplacement de ce caisson d'armes, car ils croyaient tous qu'ils venaient de découvrir un caisson d'épées, fut programmé pour le lendemain soir. Nous étions donc le 3 janvier et la journée avait été consacrée à réunir les moyens nécessaires au transport confidentiel vers la soue de la grand-mère de Marc. L'expérience du précédent transport du coffre leur permettait de savoir comment s'y prendre. Dans la journée, ils avaient ramené la brouette et la chèvre - vous vous rappelez on appelle ainsi cet outil servant à soulever des charges - ils avaient même commencé le déplacement en hissant à l'aide de la chèvre le caisson d'abord au sommet du trou que représentait leur creusement vers le coeur du drakkar, puis sur la brouette. L'opération fut prévue à la tombée de la nuit, comme nous étions en hiver cela se situait vers 18 h 30. En 1/2 heure ils parviendraient à effectuer ce transport, la difficulté principale étant le passage sur le pont pour rejoindre la ferme de la grand-mère. Pour éviter toute difficulté d'explication à fournir à un adulte curieux qui les surprendrait durant ce passage du pont, ils optèrent pour dissimuler le caisson sous des planches tout simplement. Ce transport du caisson quoique assez lourd mais beaucoup moins volumineux que le caisson-coffre qu'ils avaient dû faire avancer sur des rouleaux, s'avérait beaucoup plus facile. La brouette ferait l'affaire d'un bout à l'autre du parcours. Ils rassemblèrent des planches - prises comme à l'habitude chez le père d'un des garçons qui était menuisier - un peu plus longue que le caisson, des planches d'un mètre 50, qui disposées en nombre au dessus et sur les côtés du caisson le dissimulait bien. Nul besoin donc cette fois de dissimuler l'ensemble de ce matériel convoyé sous un drap. D'ailleurs rétrospectivement ils se dirent qu'heureusement que lorsqu'ils transportèrent le coffre sur des rouleaux, ils n'avaient croisé personne, le drap sensé caché et protégé le "meuble" à transporter aurait peut être intrigué sérieusement le curieux. Mais cette fois avec leur ensemble de planches sur la brouette ils se sentaient confiants. Sauf qu'ils savaient qu'une difficulté demeurait, c'était celui du port de la brouette, car le caisson plus les planches formaient un poids certain et bien qu'ils se promettaient de se relayer très souvent, il ne fallait pas s'ils croisaient quelqu'un paraître à la peine pour faire avancer cette brouette, il faudrait faire la comédie et renvoyer l'impression de facilité alors que le poids dans les bras était bien réel. Bon mais là, conscients de cette difficulté, ils n'avaient pas de plan B. Jean-Luc, toujours ingénieux, proposa la stratégie suivante, si on aperçoit quelqu'un s'engager sur le pont pendant qu'on le traverse, celui qui porte la brouette s'arrête et on engage tous les quatre une conversation "improvisée" sur le sujet du pourquoi la grand-mère de Marc à commander toutes ces planches, cela permettrait au porteur de ne pas tituber sous le nez de ce passant et cela peut être très crédible que des enfants s'interrogent sur la corvée qu'ils sont en train de faire pour aider le petit-fils d'une grand-mère.

Finalement la traversée se passa sans ambage. Arrivés à destination, la brouette trop large ne rentrait pas par la porte de la soue. Ils durent reprendre les rouleaux qui avaient servi au premier transport clandestin du caisson-coffre, la chose était facile car ils étaient restés dans la soue, qui d'ailleurs devenait un entrepôt assez rempli de divers bois et outillages utilisés précédemment. Ils ne leur restaient que le samedi 4 janvier pour s'engager sur l'opération d'ouverture de ce caisson d'armes, car le lundi 6 sera le jour de la rentrée et en cette période hivernale, le temps disponible pour avancer dans les élucidations des secrets de leur grande découverte était très maigre, tout au plus une heure s'ils parvenaient à se rendre libre dès 17 h 30. Mais il leur restait bien sûr le jeudi - jour sans école à cette époque là - et le samedi après-midi. Mais là, face à ce caisson arrivé en lieu sûr, ils bouillonnaient d'impatience de se retrouver le lendemain matin pour en effectuer l'ouverture. Surtout que pour elle aussi, l'expérience qu'ils avaient acquise de l'autre ouverture du caisson-coffre, les rendait optimistes.

Le lendemain matin, tous étaient là, sans retard dans la soue de la grand-mère de Marc. Le caisson était engoncé dans la rouille, mais ils connaissaient cette difficulté, la veille d'ailleurs ils s'étaient assurés d'avoir sous la main les burins, les pointerolles et les barres de fer qui avaient servi à la précédente ouverture. Dans la veillée qui avait précédé cette rencontre d'aujourd'hui, ils s'étaient tous remémorés, chacun chez eux, les énormes difficultés qu'ils avaient eu pour parvenir à ouvrir le caisson-coffre, et personne n'avait osé rappeler ces difficultés le soir précédent.

Ils se dirent, procédons avec méthode ! Oui, mais les phases qu'ils avaient dûes suivre pour le caisson-coffre devaient inévitablement se reproduire puisque le problème était le même, un pourtour d'ouverture invisible parce qu'enfoui sous une épaisseur de rouille. Nous étions le matin et ils étaient plein d'énergie aussi deux d'entre eux se mirent à attaquer au burin cette rouille sur la longueur du caisson et un sur chacune des largeurs. Après quoi ils s'attaqueront à l'autre longueur. Passons ce temps fastidieux qu'il leur fallut pour déshabiller le caisson de cette rouille. Arrivés à l'apparition de la ligne de fermeture du coffre en définissant le pourtour. Ils passèrent à la phase deux, qui était la formation de plusieurs brèches dans le pourtour ; brèches de la largeur de leurs barres de fer. pour réaliser ces brèches c'était l'usage des pointerolles qui servaient à percer complétement la fente entre le couvercle et la partie contenante du caisson. La journée ne leur suffit pas pour réaliser ces deux premières phases. Il se trouve qu'heureusement ils leur restaient la journée du samedi de cette première semaine de l'année avant la rentrée d'après-vacances d'hiver qui était le lundi suivant.

Le samedi matin, leur détermination était au maximum, car ils avaient déjà percé deux brèches la veille au soir, ils leur fallait donc en percer quatre autres pour espérer desceller ce couvercle. Oui 4 autres, car les deux premières réalisées, étaient sur la longueur d'un côté , il fallait donc qu'ils en percent une sur chacune des 2 largeurs et deux autres sur l'autre longueur. En effet l'expérience du précédent travail sur le caisson-coffre leur avait fait comprendre qu'ils étaient inutiles de chercher à tenir compte des charnières sur une longueur car celles-ci étaient totalement inopérantes bien évidemment après ces siècles de corrosion. 

Ces quatre perforations du caisson furent réalisées en moins d'une demi-heure chacune, si bien qu'en milieu de matinée, ils passaient à la phase trois, la plus intéressante, car ils n'avaient plus qu'à introduire leurs barres de fer dans chacune des six brèches réalisées pour faire levier. Mais ils n'étaient que quatre et ils leur fallait appuyer sur six barres de fer. L'option fut prise que pour la brèche sur la ligne de chacune des largeurs ils mettent un poids considérable sur les barres de fer afin de garder leurs forces pour chacune des deux barres s'encastrant dans les brèches des longueurs. Pour faire poids sur les barres des largeurs ils eurent recours à deux énormes pierres qui se trouvaient dans l'enclos où était située la soue. Ils durent avoir recours à leurs barres de fer pour les déplacer en faisant levier au fur et à mesure de leur déplacement vers la soue, car ils n'étaient pas envisageable qu'ils puissent les soulever. Appuyées sur les barres, elles ne faisaient pas céder les côtés, cela était normal car les longueurs tenaient totalement l'ensemble, mais elles aideraient bien pour que ce couvercle céde et délivre son secret ;  dont ils étaient quasiment convaincus qu'il s'agissait d'épées de viking. L'opération  - comme tous les moments décisifs de leur découverte - se réalisa dans une concentration maximum. La méthode était la bonne car en étant chacun assis sur la barre et en faisant des secousses systématiques, ils entendaient des craquements attestant que le couvercle commençait à céder. Quant il céda - et qu'ils se retrouvèrent tombés à terre - vite relevés, ils le dégagèrent et là, surprise totale, ce qu'ils voyaient n'avait aucune ressemblance avec ce qu'ils avaient imaginé. 

Tout d'abord, l'intérieur du coffre avait été totalement préservé, nulle partie rouillée, comme ces agglomérats de pièces dans le coffre, mais pas du tout des épées, mais des plaques bien rangées les unes après les autres sur leur tranchant et remplissant totalement le coffre. Quand ils commencèrent à les compter avant de les extraire, ils se rendirent compte qu'entre chacune des plaques  (comment nommer ce qu'ils avaient sous les yeux !) il y avait  comme d'autres plaques ? En fait ils virent qu'il y avait des plaques de couleur grise et entre elles, des plaques de bois qui semblaient servir à les protéger du contact des unes avec les autres, et même aux deux extrémités de la longueur contre les parois intérieures, il y avait aussi ces plaques en bois. Mais ce bois des plaques ne paraissait pas du tout endommagé par l'effet du temps, pas plus que les plaques de couleur grise. Jean-Luc dit "d'abord comptons les plaques grises et et ensuite faisons un dessin pour les représenter numérotées et alors seulement on pourra en enlever une puis une autre pour voir ce qu'elles signifient. Habitués à suivre les conseils de leur copain, ils se mirent à compter, ils étaient d'accord il y avait 24 plaques. Le dessin et la numérotation réalisée sur le schéma, ils retirèrent la première d'une extrémité. Sur le bois il n'y avait rien d'indiqué, mais sur la plaque grise, là, c'était tout autre chose ! Il y avait une incrustation dans le métal qui les a tout de suite interpellés, c'était la même petite clé que celle figurant sur les parchemins et pareillement dessinée de manière incrustée dans le métal un blason, qu'ils identifièrent tout de suite compte tenu de leur recherche sur les blasons, celui-là c'était le blason du Comté de Flandre. Et enfin un dessin de littoral, un peu comme celui qu'ils avait trouvé sur chaque parchemin où était en plus du littoral bien représentée devant ces lignes de littoral une flèche ? Mais quel métal est-ce pour ne pas avoir rouillé ? demanda Marc. Je pense que c'est de l'étain, lui répondit Pierre. La plaque qu'ils avaient entre leur main était assez lourde, elle mesurait 22 cm de longueur sur 15 cm de largeur. Le coffre avait été conçu pour les contenir, c'était la première observation évidente. La seconde observation c'était qu'ils avaient en main quelque chose de très important, sans doute plus important que ce qu'ils avaient trouvé dans le coffre, car là tout était bien conservé et les indications qui y figuraient semblaient définir quelques informations importantes !

Ils enlevèrent une à une les plaques du caisson, chacune avait la même structure, une empreinte d'un littoral en relief avec une flèche semblant définir un lieu précis, un blason en relief également, une clé représentée. Il s'avérait que sur les 24 plaques en étain, 3 avaient le blason du Royaume d'Aquitaine, 8 avaient le blason du Royaume de Bretagne, 6 avaient le blason du Duché de Normandie, 7 avaient le blason du Comté de Flandre. Ils cherchèrent encore à comprendre cet incroyable trésor qu'il venait de découvrir mais le temps leur manquait, le soir arrivait et ils eurent seulement le temps de se dire qu'il fallait réunir pour leur prochaine rencontre dans la soue, une carte de France de tout le littoral pour comparer les dessins incrustés qui figuraient sur les plaques et un livre d'histoire de la période des invasions Viking (de l'an 800 à l'an 1000). Pour le livre d'histoire Pierre annonça qu'il y avait cela chez lui. Quant à la carte, ils décidèrent chacun d'amener ce qu'ils trouveraient afin d'avoir le maximum de chance d'être avec une représentation précise des côtes atlantiques.

Le premier dimanche de ce mois de janvier était toujours familial, comme d'ailleurs tous les dimanches, les garçons savaient bien qu'il ne fallait pas intriguer leurs parents avec une demande de retrouver leurs copains un dimanche, car bien sûr tous les parents avaient apprécié cette forte amitié qui liait ces 4 garçons sans en soupçonner pour autant que leur passe-temps n'était fait que d'un seul axe d'occupation. Le lundi qui suivit ce fut la rentrée. Mais personne ne manquait au rendez-vous dans la soue, le lundi soir à 17 h 30. Ils se mirent aussitôt à leur tâche de détective ! Ils commencèrent par les plaques ayant le blason du Royaume d'Aquitaine. Une des trois plaques représentait un relief en forme de bassin comme une baie presque fermée. En comparant les cartes qu'ils avaient ramenées ce fut facile pour eux d'identifier Arcachon. La plaque représentait le bassin d'Arcachon et la flèche pointait sur la partie gauche de l'entrée de l'océan dans ce bassin. Marc fit remarquer qu'ils devraient chercher à comprendre quel est le rapport entre la petite clé qui se trouve sur les parchemins, qui eux aussi montrent des parties de littoral, et eux aussi ont une petite flèche, selon lui il y avait un rapport, oui, firent les autres, mais trouvons d'abord à quel lieu précis correspond chaque plaque. Les deux autres plaques ayant des blasons du Royaume d'Aquitaine, en les rapprochant l'une de l'autre, ils observaient que les deux avaient la représentation d'une même île, très facilement ils identifièrent l'Île d'Oléron, mais une plaque avait sa fléche qui pointait la partie du littoral bien en dessous après une espèce de bosse et là en comparant à leurs cartes, ils conclurent qu'il s'agissait de Royan. Quant à l'autre plaque avec le blason du Royaume d'Aquitaine, sa flèche pointait le littoral plus haut et figurait aussi sur la côte reproduite une autre Île qu'ils comprirent comme étant l'Île de Ré, la flèche pointait donc La Rochelle. Ils étaient vraiment heureux car ils n'avaient pas passé beaucoup de temps pour identifier ces 3 plaques. Bien sûr il y avait toujours la question de la petite flèche qui préoccupait surtout Marc d'ailleurs. Il leur restait un peu de temps ce soir là, aussi décidèrent-ils de mettre côte à côte les 8 plaques ayant le blason du Royaume de Bretagne. En effet Jean-Luc proposa que l'on prenne la recherche méthodiquement en remontant le littoral. A première vue, la difficulté pour identifier paraissait plus grande car ce qu'ils avaient sous les yeux étaient des plaques représentants des côtes bien semblables, en plus chose qu'ils n'avaient pas vue pour l'examen des plaques du Royaume d'Aquitaine, c'est qu'il y avait certaine dont la fameuse petite clé comportait un point représenté d'un côté ou de l'autre. Revenant observer les plaques du Royaume d'Aquitaine ils virent ce sur quoi ils n'avaient pas prêté attention, la petite clé comportait bien à sa base un petit point qui pour les trois plaques étaient pareillement disposé au pied de la clé mais à la droite de la clé si l'on considère cette clé avec sa boucle en haut et sa pointe orienté vers le littoral. Là, les plaques avec le blason du Royaume de Bretagne avaient pour trois d'entre elles des petites clés avec un point porté sur la gauche de l'extrémité et 5 avec un point porté sur la droite. Que penser de cela ? Rapprochons celles qui ont leurs petites clé avec le même symabole de petit points à la droite du pied, se dirent-ils. Le temps tournait et là ils n'avaient vraiment plus la possibilité d'élucider quelle partie du littoral était désignée. Juste avant de décider de partir, Pierre s'exclama regarder il y a sur ces 2 plaques la même petite île de représentée, et en se plongeant sur leurs cartes, ils s'accordèrent très vite pour identifier Belle-Île car en plus il y avait en face comme une pointe et là c'était facile à comprendre que c'était la presqu'île de Quiberon, et là les fléches qui désignaient un point précis du littoral, l'une était en dessous de cette Île et pointait un lieu à l'intérieur d'une baie, ils étaient d'accord, c'était forcément Vannes . Et l'autre flèche pointait au-dessus et il y avait même un tout petie point représentant un rocher ou une île, ils devinèrent que c'était l'Île de Groix et là tout de suite ils comprirent que la pointe de la flèche désignait Lorient. Il fallait qu'ils arrêtent, mais ce jeu pour retrouver les villes les exitait et ils se promettaient de bien regarder les cartes d'ici le lendemain soir afin d'être plus avisés pour localiser tous les lieux que les plaques désignaient. Pour le moment ils n'avaient élucidé - d'ailleurs partiellement - que 5 plaques.

Le lendemain soir à 17 h 30, toute l'équipe était là et ils se promettaient forts de leurs examens de la carte du littoral français d'avancer vite dans leur recherche. Ils avaient même eu entre eux des coups d'oeil l'après-midi quand l'instituteur abordait le cours de géographie et où il fallait avoir sous leurs yeux au tableau une grande carte de France, une sorte de grande affiche de forme rectangulaire mais presque carrée et du format du tableau avec deux trous sur la partie haute qui permettaient de l'accrocher sur le tableau à des crochets prévus pour cela. Les trois plaques avec le blason du Royaume de Bretagne et avec le point au pied de la petite clé sur le côté droit ont vite été disposées côte à côte pour les examiner. Très vite ils se rendirent compte que ces trois plaques représentaient à peu près la même partie de littoral, car les dessins du littoral mis en relief sur la plaque avaient la même découpe, une sorte d'anse avec deux becs, comparés à leurs cartes, ils comprirent qu'il s'agissait pour une anse, de la pointe du raz, le bout du Finistère sud et pour l'autre, la pointe de Penmarch. Sur une plaque la flèche représentée pointait près du bec du bas vers un estuaire et ainsi ils étaient sûr que le lieu désignée était Quimper. Pour une autre plaque le même bec du bas y figurait mais la flèche pointait plus bas sur la côte et en observant bien le point exact où l'extrémité de la flèche touchait ils conclurent que c'était le lieu de Concarneau qui était désigné. Il restait une plaque à élucider sur ces trois-là. Pour cette dernière la flèche pointait au-dessus de ce qu'ils avaient identifié comme la pointe extrême du Finistère sud et - maintenant ils commençaient à avoir la bonne méthode - en examinant avec précision où la pointe de la flèche touchait le dessin du littoral, ils se dirent qu'à coup sûr c'était le lieu de Douarnenez qui était désigné. Maintenant il leur restait les trois plaques avec le blason du Royaume de Bretagne avec la petite clé et le point sur le côté inverse des autres plaques, c'est-à-dire sur le côté gauche. En jetant un oeil sur les plaques aux blasons du Royaume de Normandie et du Comté de Flandre ils constatèrent que le point à l'extrémité de la petite clé était sur la gauche également. "C'est simple" déclara tout de go Pierre, ce qui les surpris tous. Oui dit-il le point désigne le fait que soit les vikings descendaient de chez eux, la Scandinavie et alors il était placé avant la petite clé, soit ils remontaient vers chez eux et il était placé après la petite clé. En effet l'idée apparut crédible, mais peut être c'est plus simple que cela avança Claude, la Bretagne étant la pointe de la terre tous les lieux de la pointe gauche si l'on regarde vers l'océan ont une petite clé avec un point à droite et ceux de la pointe gauche ont un point à côté de la petite clé sur la droite. Avançons ! s'écria Pierre qui avait l'impression que ses copains se perdaient dans le détail d'un point minuscule. Ils disposèrent les trois dernières plaques comportant le blason du Royaume de la Bretagne, côte à côte, et sur une plaque ils distinguèrent très facilement une sorte de croix qui les avait amusés l'après-midi quand l'instituteur faisait son cours de géographie, il y avait cette pointe de la Bretagne en forme de croix, et là, la plaque qu'ils avaient sous les yeux, reproduisait un peu cette croix, et la flèche de la plaque pointait à l'intérieur de la brèche au-dessus de la croix, cette brèche était donc une représentation de l'estuaire et le point exact du littoral touché par la flèche désignait à n'en pas douter, Brest. Il restait deux plaques avec le blason du Royaume de Bretagne, l'une représentait une flèche pointant à l'angle parfait d'un grand V, et l'autre une flèche  comme à l'entrée d'un couloir étroit d'entrée de la mer dans les terres. Habitués qu'ils étaient désormais ils se mirent à observer leurs propres cartes et passer au crible le littoral de la côte nord de la Bretagne, très vite ils comprirent que la première plaque avec le V désignait le lieu de Saint-Brieuc et la seconde plaque avec ce petit couloir désignait le lieu de Saint-Malo. Mais là ils avaient quand même pris beaucoup de temps et la nuit menaçait, nous étions en hiver et le recours à leur pile avec le boitier en fer leur rappelait sans parler que le temps était venu qu'ils rentrent dans leurs foyers familiaux. 

Le mercredi soir de cette semaine-là allait être consacré à élucider les lieux des plaques avec le blason du Duché de Normandie, l'ancienne Basse-Neustrie. Ils avaient 6 plaques avec ce blason. Fiers d'avoir déjà trouvé l'explication de 11 plaques ils se défiaient d'aller beaucoup plus vite maintenant, de ne plus perdre de temps à des tas de questions. Il leur suffisait de bien observer le dessin représenté sur plaque et de se reporter sur leurs cartes pour voir à quelle partie du littoral ils avaient affaire. Comme à leur habitude ils disposèrent côte à côte toutes les 6 plaques. Une leur parut très facile à identifier, en effet le littoral représenté était comme un V qui serait couché et dont la pointe serait dirigée vers la droite, la flèche quant à elle pointait justement un lieu dans la pointe de ce V. ils en étaient sûr c'était Avranches. Vite ils mirent de côté cette plaque dans le rangement des plaques élucidées. Une autre fut comme encore plus facile à déterminer, elle représentait comme un début de manche, avec la flèche juste pointant le milieu de ce bout de manche, ils identifièrent Cherbourg. Ils avaient été très vite et maintenant il ne leur restait plus que 4 plaques avec ce blason du Duché de Normandie. Deux plaques avaient un dessin de littoral qui paraissait le même, c'était un peu comme celle du V couché pareillement avec la pointe sur la droite mais comme il y avait deux plaques en se reportant à leurs cartes, les deux lieux désignés par la pointe furent très facile à trouver, la pointe de la flèche dirigée vers le bas de cette pointe de V couchée désignait le  lieu de Honfleur et la pointe de la flèche dirigée vers le haut de cette pointe de V couchée désignait Le Havre. Mais ils comprirent en observant les deux dernières plaques avec ce blason du duché de Normandie, parce qu'en restant sans parole les uns les autres, que pour ces 2 dernières cela allait être moins facile. Une plaque fournissait quand même une indication qui les aidait, en effet le dessin du littoral au lieu d'être matérialisé par un seul trait avait deux traits parallèles. C'est plus du côté d'Etretat ou de Fécamp que des côtes du débarquement s'écria Jean-Luc , pourquoi tu dis cela lui demandèrent les autres, parce que les deux traits veulent nous dire que la côte est une falaise, leur répondit-il. Maintenant qu'ils étaient à observer ces deux lieux, ils voyaient que la côte dessinée ressemblait plus à Fécamp qu'à Etretat car la falaise paraissait plus linéaire. Ils se décidèrent sur Fécamp, oui, c'était sûr. Maintenant il ne leur en restait plus qu'une à identifier. Le littoral dessiné sur la plaque avait deux traits parallèles - comme pour la plaque de Fécamp - mais ici il y était  représenté en plus une brèche comme une entrée de la mer dans un bec en forme de couloir anguleux, maintenant le lieu désigné leur paraissait évident c'était Dieppe. Même si ces plaques au blason du Duché de Normandie avaient été élucidées plus vite, ils devaient rentrés chez eux la nuit tombait.  De toute façon le lendemain c'était jeudi et ils se retrouveraient dès 9 h 30 avec beaucoup plus de temps devant eux pour conclure l'énigme des plaques, 7 plaques avec le blason du Comté de Flandre attendaient à être démasquées et après ils pourraient essayer de comprendre le sens de cette petite clé qui figurait sur chaque plaque et sur chaque parchemin.  

 Jeudi est un mot qui sonnait très bien à leurs oreilles, ils aimaient ce mot qui signifiait quartier libre. Ce matin-là ils étaient tous joyeux, d'abord parce que plus ils avançaient dans leur incroyable découverte plus leur fierté intérieure augmentait et plus ils avaient en eux de désirs de comprendre davantage ce que recelait comme secrets ce drakkar. De temps à autres, l'un ou l'autre pensait que quelqu'un allait les interpeler parce qu'il serait venu dans l'enclave désertée de ce jardin public et qu'il aurait découvert l'immense trou qu'ils avaient creusé et donc découvert la coque du drakkar. Mais jusqu'ici personne ne s'était aventurée vers ce coin sans attrait du parc public. Ils avaient disposés devant eux les 7 plaques restantes et observaient les contours de littoral qui y étaient dessinés. Deux plaques furent identifiées très vite l'une désignait le lieu de Calais, ils trouvèrent vite car la flèche pointait vers un bec en forme de couloir significatif comme celui de Calais. L'autre plaque facile, fut identifiée comme étant Dunkerque grâce au dessin qui représentait une crique. Les autres plaques qui paraissaient bien plus difficiles à élucider, le furent en fait facilement grâce à un livre que s'était procuré Pierre, le livre avait pour titre le littoral du Comté de Flandre en l'an 1000. C'était génial ils y découvrirent que leur plaques désignaient des noms de lieux dont ils n'avaient jamais entendu parler, à la différence de Calais et de Dunkerque. Les 5 dernières plaques désignaient les lieux suivants : Furnes, Mardyck, Gravelines, Ostende et Biervliet. Sans doute des anciens noms d'actuelles villes de la Belgique se dirent-ils. Marc qui était toujours soucieux de précisions, se rapporta sur un livre de géographie qu'il avait amené et dit Gravelines et Ostende sont des noms de villes actuelles. Ils étaient heureux, ils venaient d'identifier partiellement les 24 plaques en étain du caisson. Mais bien sûr des explications leur manquaient encore, notamment celles d'établir leur rapport avec les parchemins.

Lorsqu'ils se retrouvèrent le vendredi soir, ils décidèrent de faire le point, toute cette recherche sur la signification des plaques les avait accaparés ces derniers jours et au fond ils se disaient mais pourquoi les Vikings ont-ils fait ces plaques désignant toutes ces villes. Ils refirent le tour du littoral que balisaient ces villes, en ayant le souci de les remettre dans l'ordre : Ostende, Biervliet, Mardyck, Furnes, Dunkerque, Gravelines, Calais, Dieppe, Fecamp, Le Havre, Honfleur, Cherbourg, Avranches, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Brest, Douarnenez, Concarneau, Quimper, Lorient, Vannes, La Rochelle, Royan, Arcachon. Ces 24 lieux permettent de voir que les Vikings ont méthodiquement gravé le cheminement de leurs abords des côtes de la Manche et de l'Atlantique. Mais quel rapport entre ces plaques et les parchemins. C'est Marc qui revint sur ce sujet, qu'il avait déjà posé comme interrogation il y a quelques jours. Pour lui, la petite clé qui se trouve représentée sur les plaques doit avoir une correspondance avec la petite clé qui se trouve sur les parchemins. De son côté il avait réfléchi ardemment à cela pendant que ses copains axaient leurs recherches pour identifier les lieux. Et il en était venu à une idée. Puisqu'il y avait 8 parchemins alors qu'il y avait 24 plaques, cela voulait dire que toutes les plaques ne correspondaient pas aux 8 parchemins, mais il s'était dit, en suivant son idée qu'il y avait forcément une correspondance quelconque, et il avait jeté un coup d'oeil aux parchemins et il s'est mis à accorder l'attention aux inclinaisons que représentaient les petites clés, car sur les 8 parchemins elles n'étaient jamais inclinées pareil et surtout quasiment jamais ni verticale, ni horizontale. Pourquoi, se disait-il. Il dit à ses copains, si on cherchait à comparer les petites clés des parchemins en prenant en compte leur inclinaison avec celles qui sont représentées sur les plaques, est-ce qu'on ne trouverait pas des clés ayant la même inclinaison ? Il avait interrogé ses copains car il ne pouvait faire ce travail de rapprochement tout seul il fallait que les plaques soient prises une à une et approchées des parchemins qu'il fallait dérouler pour rendre la petite clé bien visible, car on se le rappelle les petites clés étaient représentées sur le parchemin juste à côté d'un petit rectangle, tout en haut de chaque parchemin. Pourquoi crois-tu que cela va nous apprendre quelque chose, l'interrogea Jean-Luc. Je crois que le dessin du littoral représenté sur le parchemin n'est pas le même que ceux sur les plaques, répondit Marc. Vous avez bien vu comme moi que la flèche sur les plaques désignait un lieu précis qui correspondait à un littoral que nous retrouvions sur nos cartes, tandis que le littoral sur les parchemins est différent, mon idée c'est que sur les parchemins le littoral représenté est plus petit, je veux dire qu'il ne représente pas toute une grande bordure de côte, mais seulement une petite partie. Les autres l'écoutaient, méditatifs. Ils acceptèrent cependant de faire ce rapprochement entre les petites clés. Pierre eu une idée qu'il crut lumineuse, et si les petites clés donnaient l'orientation que donne une boussole, l'aiguille serait représentée par la clé et elle donnerait où se trouve le Nord, vis-à-vis du littoral dessiné sur le parchemin.  Jean-Luc cassa l'ambiance de questionnement, car il fit observer que la boussole n'était pas utilisée par les vikings ils utilisaient le compas solaire, affirmation qui prouvait en passsant que lui aussi de son côté s'était questionné et renseigné sur cette éventuelle signification des petites clés. Mais ça ne veut pas dire qu'on est sur la mauvaise piste s'exclama Marc, car s'ils utilisaient le compas solaire ça prouve qu'ils connaissaient bien les points cardinaux, et tout en faisant sa remarque il ouvrait son livre sur les Vikings et très vite il trouva que les vikings situaient le Nord juste au milieu d'un cercle - comme à midi sur une montre - entre le soleil levant du solstice d'été et le soleil couchant du solstice d'été, et que l'Est et l'Ouest représentaient sur le cercle pour l'Ouest - midi moins 1/4 sur une montre et pour l'Est, midi et 1/4. Quant au Sud, il était sur le cercle - comme à midi et 1/2 sur la montre, juste au milieu entre le solstice d'hiver levant et le solstice d'hiver couchant. Donc s'écria-t-il la petite clé veut dire quelque chose de ces directions. Quelque chose, ok, mais quoi, dit Jean-Luc. Ils remirent au samedi après-midi ce travail de rapporchement car avec toute cette discussion le temps était passé et il était temps de rentrer chez leurs parents. Samedi après-midi, car on se souvient que ces garçons des années 50 avaient école le samedi matin. 

Le fait de s'être convaincus qu'ils pouvaient trouver quelque rapport entre les parchemins et les plaques, les motivaient tous à nouveau très passionnément. Ils procédèrent donc aux comparaisons. Et ils se rendirent compte que c'était la bonne piste. Incroyable, une plaque du Royaume d'Aquitaine, celle désignant le lieu de Royan avait une clé identique dans son inclinaison à celle d'un parchemin. Trois plaques du Royaume de Bretagne avaient des clés aux mêmes inclinaisons, c'étaient les plaques des lieux de Douarnenez, Saint-Malo et Saint-Brieuc. Deux plaques du Royaume de Normandie (Basse-Neustrie) avaient des clés avec la même exacte inclinaison que celles de deux parchemins, c'étaient celles de Avranches et Dieppe. Et quant au Comté de Flandre, il y avait aussi deux plaques qui représentaient des petites clés avec la même inclinaisons que les deux derniers parchemins, c'étaient les lieux de Gravelines et de Dunkerque. Ils méditaient tous ce rapprochement réussi en se demandant ce qu'il signifiait. Ils conclurent seulement que les 2 coffres étaient dans le même drakkar, et donc cela s'expliquait déjà ainsi, mais c'est sûr il y avait plus à comprendre. Est-ce que les lieux représentés sur les parchemins désignaient et représentaient en dessin une partie de littoral plus petite, c'était l'hypothèse qu'avait émise Marc. Alors si c'était cela, pourquoi justement avec les pièces qui étaient en-dessous des parchemins, il y avait ces parchemins désignant un petit morceau de côte plus précis. Ils commencérent à se dire tous que sur ces lieux il y avait quelque chose peut être à trouver, quelque chose comme des trèsors enfouis à quelques endroits que le petit morceau de littoral représenté sur les parchemins, désigne ! Décidément ils n'auraient donc jamais fini à avoir des trèsors à découvrir, se disaient-ils dans leurs têtes. 

Comme nous étions le samedi soir et qu'ils étaient plongés dans cette interrogation : quelle poursuite donner à leur investigation sur la découverte de ces coffres et là de ce rapprochement qu'ils venaient de faire à l'aide de la comparaison des petites clés figurant sur les parchemins et sur les plaques, ils décidèrent de réfléchir chacun de leur côté durant le dimanche qui venait pour que le lundi soir prochain quand ils se retrouveraient chacun donne son idée sur la suite à emprunter pour poursuivre leur recherche. Jean-Luc qui avait un mental d'organisateur, fit une petite synthèse du problème auquel ils étaient confrontés. "Nous avons la certitude grâce à ce rapprochement des petites clés que dans des parties précises du littoral que nous avons représentée sur les parchemins, il y a quelque chose à comprendre, et peut être même à découvrir ! Pour ces parties du littoral nous sommes très bien orientés par notre recherche, il s'agit des villes de Royan, Douarnenez, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Avranches, Dieppe, Gravelines et Dunkerque. La question est vers laquelle de ces villes pourrions-nous aller faire la recherche, qui d'entre nous aurait une solution, une idée comment s'y rendre ensemble ?" Le point était effectivement très clairement posé, mais ils se regardèrent méditatifs et comme il se faisait tard, ils convinrent de se donner rendez-vous au lundi soir pour en reparler.

              Récit de la suite de l'histoire à poursuivre lors d'une prochaine rencontre familiale...

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Anliladogulé
Publicité
Explication
Pour comprendre ce blog il faut admettre que l'on peut s'amuser à revisiter l'Histoire en laissant son imagination créer de nouvelles situations historiques, de nouveaux lieux, de nouveaux personnages. Mais peut-être certains peuvent trouver inacceptable de se jouer ainsi de l'Histoire, à ceux-là nous devons préciser que ce blog rend compte d'histoires (avec un petit h) inventées avec des enfants et que pour eux il y a un avantage à cotoyer l'Histoire et la géographie, c'est celui de les mettre en condition de comprendre que les réalités des faits historiques ont des profondeurs dans le temps et dans l'espace. Quant au papy qui partage avec eux ces histoires, il invite à percevoir aux parents et aux visiteurs amicaux qui sont orientés vers ce blog que considérer le sérieux dans le seul univers des réalités d'adultes et ainsi implicitement sous-considérées celles d'histoires imaginaires d'enfants est peut être un piège de l'âge adulte car au final que reste-t-il des réalités historiques, l'essentiel est-il dans les certitudes avec lesquelles nous construisons nos quotidiens d'adultes ou bien dans la vérité ressentie des instants ephémères partagés.
Observation
Il est certain que ces histoires sous forme de "roman photos" ne sont vraiment intéressantes à lire que par les petits-enfants qui ont vécu leur construction, leur déroulement ; pour les autres elles auront du mal à accrocher l'intérêt en raison de la complexité des scènes et de leur côté parfois abracadabrantesque. 
Codes de lecture

  ce point jaune désigne les histoires réalisées à R.

ce point bleu désigne les histoires réalisées à S.

ce point vert désigne les histoires réalisées à M.

ce point rouge désigne les histoires réalisées à P.

 

Visiteurs
Depuis la création 4 887
Archives
Publicité